Un accident de la route s’est produit ce jeudi soir vers 18h sur la route nationale 57, dans le sens Pontarlier–Besançon, à hauteur de Morre. Quatre voitures furent impliqués. Les cinq personnes concernées ont été laissées sur place. L’intervention des secours a provoqué de fortes perturbations de circulation dans le secteur. L’opération s’est achevée en début de soirée.
Frédéric Péchier, ancien anesthésiste accusé de dizaines d’empoisonnements, prendra la parole ce vendredi 5 décembre devant la cour d’assises. Il évoquera sa personnalité lors de cette ultime intervention, avant le verdict attendu le 19 décembre.
Ce jeudi, sa personnalité a déjà été examinée à la barre par plusieurs experts psychiatres, livrant des analyses contrastées sur son profil. Cette dernière prise de parole de l’accusé constituera l’un des moments forts de la fin du procès.
Nicole Friess conduira la liste « Lutte Ouvrière – le camp des travailleurs » aux prochaines municipales. Objectif : donner la parole aux travailleurs, dénoncer la dégradation des conditions de vie et la montée du racisme et du nationalisme. La liste affirme que « seule la classe ouvrière, française ou étrangère, peut s’opposer aux attaques du patronat et des dirigeants politiques ».
Samedi 6 décembre à 17h00, une manifestation est annoncée place d’Arçon à Pontarlier en soutien aux peuples Palestiniens et Soudanais. Les organisateurs entendent dénoncer les génocides et la colonisation, appeler à la paix et réclamer des sanctions.
Les Insoumis.es du Haut Doubs, Les Écologistes du Haut Doubs, le Parti Communiste Français du Haut Doubs, la CGT du Haut Doubs et la Gauche Pontissalienne participeront à ce rassemblement. Après les prises de parole, un défilé est prévu dans les rues de Pontarlier.
Les pistes de ski de la Station des Rousses seront ouvertes les 6 et 7 décembre 2025. Comme le week-end dernier, une ouverture partielle du secteur du Balancier est prévue. Le télésiège du Balancier et son téléski débutant seront accessibles avec un tarif spécial. Les skieurs pourront profiter du Baby Balancier (verte), des Balcons de la Dôle (verte) et du Balancier (rouge).
Le domaine nordique sera également ouvert : toutes les pistes du massif du Risoux (25 km) avec départs depuis Combe du Vert et Combettes. Pour le massif du Massacre, l’info pistes précisera les départs dès vendredi soir.
La présence de nodules anciens typiques de dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) a été constatée le 2 décembre lors du dépeuplement de l’élevage de Pouilley-Français (Doubs). Les lésions, datant d’au moins trois semaines, concernaient quatre bovins.
Les analyses ont confirmé l’infection de trois d’entre eux, révélant une contamination ancienne, survenue avant l’acquisition de la protection vaccinale administrée le 22 octobre.
Un premier cas avait été identifié le 28 novembre dans ce même élevage, situé à une vingtaine de kilomètres des foyers d’Ecleux (Jura).
La préfecture du Doubs explique que « ces éléments confortent la stratégie sanitaire mise en œuvre ». A savoir l’abattage de l’ensemble des bovins présents dans le foyer et la vaccination obligatoire.
À la suite du cambriolage survenu dernièrement au Louvre, la question de la sécurité dans les musées revient régulièrement sur le devant de la scène. À Besançon, elle fait toutefois l’objet d’un travail de fond engagé depuis plusieurs années. Rencontre avec Aline Chassagne, élue en charge de la culture, qui détaille les mesures mises en place pour protéger œuvres et visiteurs.
Une stratégie repensée dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts
La sécurisation des musées bisontins n’est pas une réaction ponctuelle mais le résultat d’un travail de long terme. Dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, la Ville a revu en profondeur l’ensemble des dispositifs de protection. Ce chantier s’est poursuivi durant le mandat avec un renforcement du plan de sauvegarde des biens culturels, document stratégique couvrant divers risques : incendies, inondations, incidents techniques ou dégradations. Les services de secours du SIS 25 (Service d’incendie et de secours du Doubs) sont associés à cette démarche.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture
Un dispositif mêlant technologies et présence humaine
Pour prévenir dégradations et vols, les musées s’appuient sur une combinaison de solutions techniques et humaines. Des moyens techniques renforcés : Vidéosurveillance modernisée, Raccordements au système global de surveillance de la Ville, détecteurs de sécurité et grilles installées sur les accès sensibles, notamment au rez-de-chaussée. De plus, la présence en salle est ajustée selon : les jours d’ouverture, la fréquentation attendue et les périodes d’affluence. Chaque espace doit pouvoir compter sur un agent à proximité. Les équipes sont également équipées de talkies-walkies, facilitant la coordination et la réactivité.
Une évaluation régulière et des exercices grandeur nature
La sécurité fait l’objet d’un suivi continu. Des points annuels sont menés avec les services compétents, et un programme de formation accompagne les agents. En 2022, un exercice grandeur nature simulant un incendie a eu lieu au Musée des Beaux-Arts, en partenariat avec le SDIS du Doubs. Objectif : tester la capacité à évacuer et protéger les œuvres, mais aussi à sécuriser le public en cas d’urgence.
Si chaque musée adapte son dispositif, certaines recommandations sont émises par les services du ministère de la Culture. Besançon s’inscrit pleinement dans ce cadre : seulement 20 % des musées de France disposent d’un plan de sauvegarde des biens culturels, et les musées bisontins en font partie.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture
Un investissement conséquent mais indispensable
La sécurité représente un coût non négligeable, particulièrement sur le volet humain. Ce budget, anticipé et pérenne, garantit : une présence suffisante d’agents, leur formation et l’entretien et l’amélioration du matériel. Mme Chassagne rappelle également que les musées de Besançon ont fait le choix d’offrir une vraie proximité entre les visiteurs et les œuvres — certaines étant installées directement au centre des salles. Une liberté qui nécessite, en contrepartie, une surveillance attentive et pédagogique pour préserver les collections.
Préserver et partager le patrimoine
Entre exigences réglementaires, coordination des services et vigilance quotidienne, la Ville de Besançon affirme sa volonté de concilier accessibilité culturelle et protection des œuvres. « Le rôle du musée est avant tout de permettre aux habitants comme aux touristes de rencontrer les œuvres, tout en garantissant leur préservation pour les générations futures », conclut l’élue bisontine.
L’Office de tourisme du Pays du Haut-Doubs dévoile plusieurs initiatives marquantes pour dynamiser la saison hivernale et valoriser les richesses locales. À l’occasion d’un entretien, sa directrice Aurélie Roy a présenté un panel d’actions destinées à séduire aussi bien les habitants que les visiteurs de passage.
Le Pass Méta : un séjour « tout-en-un » pour découvrir le territoire
L’une des grandes nouveautés de cette fin d’année est le Pass Méta, un dispositif original imaginé pour offrir un séjour complet et clé en main. Ce pass repose sur un séjour d’au moins trois jours et deux nuits, comprenant hébergement en hôtel trois étoiles ou chambre d’hôte, petits-déjeuners, et un dîner comptoir dès l’arrivée. À cela s’ajoute l’accès à un large choix de gratuités et de bons plans valables sur la station de Métabief et dans l’ensemble du Haut-Doubs : visites patrimoniales, activités de pleine nature, loisirs d’hiver ou d’été, dégustations, offres en restauration…
Le principe est simple : une offre offerte pour une offre achetée, ce qui rend l’opération particulièrement attractive. Le dispositif est rendu possible grâce à la mobilisation de nombreux acteurs locaux du tourisme, partenaires de la démarche. Aurélie Roy insiste sur cette coopération qui a permis de bâtir « un produit vitrine » mettant en lumière la diversité des expériences possibles sur le territoire. Le Pass Méta est disponible directement auprès des services de l’Office de tourisme.
L'interview de la rédaction :Aurélie Roy, directrice des offices de tourisme du Haut-Doubs
Un calendrier de l’Avent digital aux airs de grande tombola
Depuis le 1er décembre, l’Office de tourisme anime ses réseaux sociaux au travers d’un calendrier de l’Avent particulièrement généreux. Sur les pages Facebook et Instagram de Destination Haut-Doubs, 29 lots sont mis en jeu pendant 24 jours, pour une valeur totale de plus de 2 000 euros. Pour participer, il suffit de liker et partager les publications quotidiennes. Les internautes peuvent tenter de remporter des produits du terroir, des articles de boutique, des activités, des visites, et même des nuitées dans les hébergements du territoire. Plusieurs gagnants ont déjà été tirés au sort depuis le lancement. Là encore, la participation active des partenaires touristiques permet d’offrir un large panel de cadeaux et contribue au succès de l’opération.
L'interview de la rédaction :Aurélie Roy, directrice des offices de tourisme du Haut-Doubs
Début de saison prometteur sur les pistes
La neige tombée généreusement à la fin du mois de novembre a permis une ouverture anticipée des domaines alpins et nordiques du Haut-Doubs. Grâce à la réactivité des équipes, les skieurs peuvent déjà profiter des pistes, pour le plus grand plaisir des habitants, des excursionnistes et des touristes. Les conditions d’enneigement, consultables en temps réel via les webcams et informations neige de l’Office de tourisme, stimulent clairement les réservations. « Le facteur neige joue beaucoup », rappelle Aurélie Roy. Si les réservations pour février sont encore prématurées, celles pour les vacances de Noël bénéficient déjà de cet effet météo positif.
L'interview de la rédaction :Aurélie Roy, directrice des offices de tourisme du Haut-Doubs
Un territoire mobilisé pour rayonner
Entre nouveautés touristiques, dynamisation numérique et mise à l’honneur des savoir-faire locaux, la fin d’année s’annonce riche pour le Haut-Doubs. Le Pass Méta, les coffrets cadeaux et le calendrier de l’Avent s’inscrivent dans une volonté commune : valoriser le territoire, ses acteurs et son art de vivre, tout en offrant aux visiteurs des expériences attractives et variées